Le soir du 26 décembre 1640, le père Régis malade est transporté à la maison qu’habitait le curé de La Louvesc et qui appartenait à la famille Méalonnier. Plus tard elle passa à la famille Baudy, héritière des Méalonnier.
En 1848, les Pères jésuites, chargés depuis peu du soin de la paroisse avec celui du pèlerinage, achetèrent la maison Baudy et les maisons attenantes et firent construire la chapelle actuelle, en conservant le pan de mur et la cheminée près desquels mourut saint Régis.
Le gisant en stuc représente le saint, dans son lit, avec auprès de lui son compagnon, le frère Bideau. Régis tend les bras vers la vision céleste : « Ah, mon frère, je vois Notre Seigneur et Notre Dame qui m’ouvrent le Paradis. »
L’autel, les marbres, les sculptures du chœur proviennent de la chapelle Saint-Régis de la deuxième église de La Louvesc. On les a installés au début du siècle.
En 1961, la chapelle fut rénovée et embellie de peintures et de vitraux.
De nombreux ex-voto tapissent les murs et expriment la reconnaissance des pèlerins pour les grâces obtenues par l’intercession de saint Régis.
Chaque année, le 31 décembre, les Louvetous et les villégiateurs de la fin de l’année tiennent à participer aux messes d’actions de grâces pour les bienfaits reçus par l’intercession de saint Régis. Ils perpétuent cette garde de fidélité que leurs ancêtres ont entreprise le 31 décembre 1640.